Lá estava eu a ouvir Debussy, na monotonia solitária, e quero dizer absolutamente solitária, quase solipsista e angustiada, quando comecei a escutar as primeiras notas de seu quarto prelúdio para piano. A epígrafe da peça, seu título, é um verso desse poema de Baudelaire que agora publico. O post leva o nome do prelúdio.
Agora estou ouvindo o oitavo prelúdio, ainda do primeiro livro. Gostaria de conseguir um dia traduzir em palavras "La Fille aux Cheveux de Lin". Por enquanto basta dizer que me inspira aquela tristeza serena na qual fui, por costume, me viciando. Nada melhor, dentro deste espírito, do que as palavras do poeta.
Harmonie du Soir
Voici venir les temps où vibrant sur sa tige
Chaque fleur s'évapore ainsi qu'un encensoir;
Les sons et les parfums tournent dans l'air du soir;
Valse mélancolique et langoureux vertige!
Chaque fleur s'évapore ainsi qu'un encensoir;
Le violon frémit comme un coeur qu'on afflige;
Valse mélancolique et langoureux vertige!
Le ciel est triste et beau comme un grand reposoir.
Le violon frémit comme un coeur qu'on afflige,
Un coeur tendre, qui hait le néant vaste et noir!
Le ciel est triste et beau comme un grand reposoir;
Le soleil s'est noyé dans son sang qui se fige.
Un coeur tendre, qui hait le néant vaste et noir,
Du passé lumineux recueille tout vestige!
Le soleil s'est noyé dans son sang qui se fige...
Ton souvenir en moi luit comme un ostensoir!
Baudelaire - Les Fleurs du Mal
sábado, agosto 20, 2005
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